This article highlights the actions of Resistance fighters during World War II, of which I have defined two categories. The first category is that of the traditional definition of a Resistance fighter, a soldier who fought on the battlefield and risked their life to stop the Axis Powers. The second one I have defined is that of a Resistance fighter who fought through political and philosophical means to win more rights for the peoples of the former French colonies. I specifically highlight the experiences, horrors, and prejudices that the Resistance fighters on the ground felt; those fighters include André Amsalem, Pierre Gauthier, and Jane Vialle. The information on Amsalem and Gauthier came from their respective interviews on the University of South California’s Shoah Foundation video archive. Concerning the Resistance fighters by pen and paper, I highlight the lives, political actions, and visions for the peoples of the former colonies of Paulette Nardal, Suzanne Césaire, Eugénie Éboué-Tell, Jane Vialle, Andrée Blouin, and Aoua Kéita. These six are all black women who all have their own unique stories and visions of citizenship and culture for the peoples of the former colonies, yet they have seemingly been forgotten in the history books. The information on these women comes from Reimagining Liberation: How Black Women Transformed Citizenship in the French Empire by Annette K. Joseph-Gabriel, a very great and informative book presenting the lives and actions of these women.
l’Introduction
“Qu’est-ce qu’un Résistant ?” c’est la question que je pose. Un Français considère souvent qu’un Résistant est un des soldats qui ont combattu sur terre contre l’Allemagne nazie pendant la Deuxième Guerre mondiale. En le définissant, le Français est correct, mais pour quelle raison ils ont combattu ? La raison principale était pour réclamer la France de l’Allemagne nazie, mais pourquoi cette action de réclamation est tellement importante ? La raison pour laquelle cette réclamation de la France est aussi importante est que c’est une réclamation des idéaux de la République française, ceux de la liberté, de l’égalité et de la fraternité pour remplacer ceux du travail, de la famille et de la patrie, les idéaux du régime de Vichy. Bien sûr les soldats sont des Résistants, les Résistants sur terre, qui sont tellement importants dans l’histoire de la France et du monde entier, mais ils ne sont pas les seuls Résistants à réclamer les idéaux de la République. Un bon exemple est le Général Charles de Gaulle, pour la plupart de la guerre, il n’était pas là sur le champ de bataille, il a conduit les soldats de la France libre à l’extérieur de la France en Angleterre, mais il est de toute évidence un Résistant. Alors, pourquoi il n’y a-t-il pas de discussion des Résistants sur papier, ceux qui ont combattu pour réclamer les idéaux de la France pour ceux qui ne les ont pas reçus. Les Résistants auxquels je fais reference sont des femmes noires oubliées par les livres d’histoire qui ont combattu pour les peuples des anciennes colonies et pour leur donner plus de droits comme partie de la France. En utilisant des ressources comme la Shoah Foundation, créée et maintenue par University of South California, ainsi que le texte par Annette K. Joseph-Gabriel titré Reimagining Liberation: How Black Women Transformed Citizenship in the French Empire, j’analyse des histoires des Résistants sur terre et sur papier.
Les Résistants sur terre
Les Résistants sur terre sont ceux qui ont combattu pour réclamer la République de l’Allemagne nazie pendant la Deuxième Guerre mondiale, ceux qui ont couru un risque de mourir pour les actions en service de gagner contre un pouvoir oppressif. Ces Résistants sonttellement importants dans le monde, ils ont arrêté un menace global de manipuler tout et ils ont libéré plusieurs villes et prisonniers de guerre et des camps de concentration. Si ces Résistants n’existaient pas, le monde serait sous le contrôle d’un pouvoir qui a ciblé de créer un ethno-état plein de surveillance, un monde sans liberté d’écrire quelque chose comme ce papier-là. Pour souligner l’importance des Résistants dans le sens traditionnel et l’horreur qu’ils ont dû ressentir en combattant pour la France, j’analyse les histoires et les expériences en ce qui concerne cette guerre de trois Résistants, André Amsalem, Pierre Gauthier et Jane Vialle.
André Amsalem
André Amsalem était un Résistant pendant la deuxième guerre mondiale, il est né en Algérie française dans la sous-préfecture de Mascara du département d’Oran. Notamment, il était un juif libéral, ce qui veut dire qu’il a respecté les idéaux et les enseignements du judaïsme, mais il n’a pas participé à tous les rituels du judaïsme ; par exemple, il a fréquenté le lycée juif et il a célébré sa Bar Mitzvah et le Yom Kippour. Il n’a pas fait l’effort de pratiquer le judaïsme, mais il avait des membres de sa famille qui l’ont pratiqué comme son grand-père. Le 3 octobre 1940 quand le statut de juifs a été établi dans le régime de Vichy, les Juifs en Algérie étaient retirés de l’école et étaient inscrit aux régiments zouave y compris le père d’Amsalem qui a fait partie du quatrième régiment et les Arabes étaient inscrits aux tirailleurs. Comme partie de l’armistice entre le régime de Vichy et l’Allemagne nazie, les Chantiers de la jeunesse françaises ont été créés comme fonction du service militaire obligatoire et Amsalem leurs faisant partie de 1941. Pendant qu’Amsalem faisait partie des Chantiers, lui et tous les autres Chantiers étaient totalement isolés du monde aux montagnes alors ils n’étaient pas au courant des événements qui arrivaient en Allemagne ou en Pologne.
Les 7 et 8 novembre 1942, le débarquement au Maroc et en Algérie de l’ouest a eu lieu et les deux ont été libérés du régime de Vichy et puis Amsalem a été inscrit à la Légion étrangère. Cette inscription à la Légion étrangère a été obligatoire, il n’y a pas de volontaire. Premièrement, il a été stationné au front d’Oul Selsia, maintenant Al-Waslatiyah, où il restait jusqu’en mars 1943 quand l’armée britannique a gagné au front de l’Egypte. Son régiment, qui était compose entièrement des Juifs, avait travaillé avec l’armée américaine, alors le 15 avril 1943 ce regiment a été intégré avec l’armée américaine. Pendant cette même époque quand il était au Maroc à Casablanca, il y avait une forte présence des Juifs ce qui a permis aux soldats juifs de pratiquer leur religion et de participer aux rituels. Puis, il a débarqué avec les forces alliées à Naples le 20 novembre 1943, après la reddition de l’Italie, mais il y avait encore plusieurs Allemands nazis qui restaient en Italie du nord et au nord de Naples. Leur première position de feu avant qu’ils soient arrivés à Naples était dans un village à une vingtaine de kilomètres de Naples. Dans cette position ils ont dû faire attention pas seulement aux tirs des Nazis, mais aussi aux projectiles du Vésuve. Amsalem a passé la plupart du temps comme soldat en Italie et ils ont avancé de position à position plus proche au nord du pays. Le 7 juillet 1944 quand il était à Sienne son régiment et les Juifs du coin ont rouvert la synagogue de la ville. Son temps a fini dans une ville quelques kilomètres de Florence le 10 août 1944 quand son régiment et lui sont partis de la Sienne vers Cogolin en France pour leur débarquement là le 15 août 1944. Il pense que la raison pour laquelle son régiment a débarqué en France était pour couper la route de la Suisse à la Normandie pour les Nazis. Pendant leur ascension vers la France en 1944, ils sont arrivés en Alsace où ils ont dû utiliser d’anciennes fortifications allemandes pour survivre à la météo froide. La première fois qu’il a vu un corps décédé d’un soldat opposé était quand il était en France, il a vu le corps d’un soldat nazi. Jusqu’avant ce moment-là, les soldats opposés venaient juste de tirer sur lui, mais il n’avait pas vu leurs corps. Cette expérience l’a frappé et il se souvient de plusieurs aspects de l’état du corps y compris la neige qui le couvrait et la blessure de la tête. Particulièrement il souvient un moment, “…il avait la barbe qui a continué à pousser.
Ou alors, ou alors… c’était pas rasée parce qu’il est en première ligne, mais ce qui me frappait, c’était cette barbe qui, dans mon esprit, avait continué à pousser après sa mort. Ça m’a frappé” (André Amsalem). Il a dit aussi que quand il a fait face à un soldat opposé, il n’y avait pas de sentiment, c’était une situation où il meurt par rapport au soldat opposé ou il vit parce que le soldat opposé est mort ; c’est une situation de tuer ou d’être tué. C’était sur la frontière autrichienne à la deuxième quinzaine d’avril 1945 quand le régiment a vu pour la première fois les gens des camps de concentration qui ont été nombré d’une cinquantaine. Les prisonniers qu’ils sont rencontrés ne se composent que des hommes sans étoiles jaunes qui les ont distingués comme juifs, mais ils portaient l’uniforme des camps. Ils n’ont pas pu communiquer et de plus ils ne se sont pas rendus compte qu’il y avait des camps de concentration dans la terre de l’axe, le but de la guerre pour eux était de pousser le front vers l’Allemagne. Le 8 mai 1945, le jour de l’armistice, Amsalem a été informé qu’il ne doit plus combattre, mais il n’était pas au courant de l’armistice jusqu’au moment où un civil de Strasbourg le lui a dit. Après la guerre, l’état d’esprit des Juifs était confus, ils ont voulu se venger de quelque chose, mais ils ne savaient pas de quoi. Amsalem est retourné en Algérie et puis il est allé au Maroc à Casablanca pour être avec son
futur mari et ils sont retournés en Algérie.
Pierre Gauthier
Amsalem est un bon exemple d’un Résistant français, mais un Résistant ne doit pas être français pour être un Résistant. Un Résistant sur terre qui n’est pas français est Pierre Gauthier, un ancien membre de l’armée canadienne pendant la Deuxième Guerre mondiale. Il est né en 1924 à Montréal, Québec, quand il était enfant, sa mère est morte et sa famille s’est rompue, son père et lui ont déménagé plusieurs fois pour son travail. Il est catholique et il a assisté à l’école catholique où il était un élève ordinaire. Plus tard dans sa vie, il est devenu membre de l’armée canadienne volontairement, spécifiquement il a fait partie du deuxième bataillon du Régiment de
la Chaudière. Une partie de la raison pour laquelle il a rejoint l’armée canadienne est parce qu’il a voulu voyager un peu et avoir un peu d’aventure. Une des premières expériences sévères qu’il connaît est le premier hiver qui était très dur après qu’il a déménagé avec son régiment à Camp Borden en Ontario en 1941. Après qu’il est parti de Camp Borden, il est allé avec son regiment vers Valcartier où ils se sont embarqués sur le Empress of Japan (qui a été renommé à Empress of Britain pendant la guerre) pour aller en Angleterre. Pendant qu’il était stationné en Angleterre avec les soldats américains, il y a eu un moment où plusieurs soldats américains ont été blessés ou sont morts à cause des mines sur la plage où ils ont pratiqué un débarquement. Pendant cette époque, les Anglais étaient terrifies parce qu’ils étaient sous la menace de l’Allemagne nazie, les Nazis auraient pu envahir à tout moment. Après que Gauthier est parti avec les Alliés de l’Angleterre sur un bateau pour participer au débarquement de Normandie, son bateau, parmi d’autres, a bombardé la France pendant quelques semaines en utilisant des canons. Une des villes qui a été bombardée par les bateaux était Caen, qui a été complètement détruite sauf la cathédrale qui est restée. Deux jours avant que le bombardement ait commencé à Caen, des brochures ont été diffusées parmi les civils qui y ont habité pour les informer d’échapper. Puis, Gauthier et son régiment ont reçu un ordre de traverser vers Carpiquet, quand ils étaient en train d’y traverser, ils ont croisé des soldats allemands qu’ils ont dû combattre. Les ordres pour Gauthier et son régiment étaient de continuer de traverser vers l’intérieur de la France et dans la ville de Falaise, ils ont libéré environ trente mille prisonniers de guerre capturés par les Allemands. Mais, quand l’armée anglaise voulaient les transporter sur un bateau à l’Angleterre, il y avait des prisonniers qui refusaient de s’embarquer, alors l’embarquement pour les prisonniers vers l’Angleterre était volontaire. Pendant ces mouvements vers l’intérieur des territoires nazis, lui et son régiment ont libéré Rouen, Amiens, Lille, Bruxelles, Gand et Anvers. À Rouen, les Allemands ont détruit les ponts qui ont connecté les deux côtés de la Seine, alors les ingénieurs ont dû reconstruire les ponts. Et puis ils ont croisé une cathédrale où les religieuses ont dû cacher des soldats allemands parce qu’elles seraient mortes si elles ne l’avaient pas fait. Il n’a pas vu ni des camps de concentration ni des Juifs cachés ; notamment, il a dit que ce n’était pas une question souvent posée, “Êtes-vous juif ?” la question c’était, “Il y a des Allemands ici ?” De plus, ils n’ont pas fait attention à la politique parce que leur seul travail était de survivre et de pousser le front vers les Allemands, c’était souvent le cas où ils n’ont que pu tenter de survivre sans moment pour penser aux autres choses. En 1945, il a été blessé à cause des bombardements allemands et puis il a passé le reste de la guerre dans des hôpitaux militaires. Quand il est retourné au Québec après la guerre, il a ressenti beaucoup de soulagement, il a décrit le sentiment comme un “feeling…fantastic.”
Bien qu’il ait été soulagé en retournant au Québec, il a été affecté par la guerre psychologiquement, il est devenu plus agressif au point qu’il s’est battu beaucoup plus souvent avec sa famille. Il y a des événements spécifiques pendant la guerre qui l’ont affecté beaucoup et qui ont contribué à ce changement d’esprit. En traversant vers Carpiquet, les soldats allemands qu’ils ont croisés étaient évidemment très jeunes, ils avaient quatorze ou quinze ans et leurs uniformes étaient trop longs. Quand Gauthier et son régiment ont libéré les prisonniers à Falaise, parmi ces prisonniers il y avait aussi ceux qui ont désiré mourir parce qu’ils souffraient, alors les soldats anglais ont tiré ces prisonniers spécifiquement pour mettre à fin leurs misères. De plus, Gauthier a mentionné que cette action était commune pour les soldats anglais. L’événement qui l’a troublé le plus est le moment où ils partaient de Lille et il a eu la tâche de lire la carte pour avancer, mais il a mal lu et parce qu’il l’a mal lue, il y avait des blessés.
Jane Vialle
Les femmes qui ne sont pas blanches ont fait rarement partie de l’armée française pendant la Deuxième Guerre mondiale. Jane Vialle est une exemple d’une femme noire qui a combattu pour la France libre, bien qu’elle n’ait pas été considérée comme française. Elle est née d’une mère africaine qui est effacée de l’histoire et d’un père français qui a conduit une société qui exploite de l’ivoire et du caoutchouc de l’Afrique. Pendant la deuxième guerre mondiale, elle était chef des services informatiques pour la Résistance dans la région de Provence-Côte d’azur.
Pendant cette période de sa vie, elle a utilisé la stratégie de la sousveillance pour éviter le Gestapo et ne lui donner pas d’informations sur la résistance, “Notably, her use of silence and invisibility to camouflage her activities are examples of sousveillance, what Stephen Mann describes as the strategies of ‘undersight’ by which those with relatively less power observe and collect information on those in positions of greater power” (Joseph-Gabriel, 97). Dans son appartement elle a eu des cartes encodées alors en 1943, elle a été arrêtée par le Gestapo, mais quand le Gestapo lui a posé des questions sur les cartes, elle a dit que ces cartes appartiennent à quelqu’un imaginaire comme “Philippe” ou “Madame Citron.” Avec ce manque d’information sur les cartes, le Gestapo a cherché tout le pays pour des adresses qui n’existaient pas. Des mois plus tard, elle a été libérée par la raison d’un manque d’évidence pour la juger pour la trahison; cette décision peut indiquer l’attitude envers les femmes à l’époque comme incapable de faire de l’espionnage parce que les femmes étaient considérés comme inférieures.
Les Résistants sur papier
Les Résistants sur papier sont ceux qui ont combattu pour réclamer les idéaux de la
République pour les peuples des anciennes colonies qui n’étaient pas considérés comme de vrais citoyens de la France. Ces Résistants incluent Paulette Nardal, Suzanne Césaire, Eugénie Éboué-Tell, Jane Vialle, Andrée Blouin et Aoua Kéita. Toutes ces femmes avaient des visions uniques de l’avenir des peuples des colonies, mais tous les six prennent quelque forme des idéaux de la République. Elles ont été affectées de quelque manière négative par la France et ses actions comme un ancien empire, mais elles prennent quand même des idéaux de la République. En cherchant des informations et des œuvres sur les femmes dans son livre, Joseph-Gabriel a reconnu plusieurs défis, parce que beaucoup d’œuvres de ces femmes sont perdues. Ce manque de leurs œuvres rend évident le fait que ces femmes et leurs œuvres n’étaient pas considérées comme importantes dans le critère de la littérature française. De plus, elle décrit comment tout le monde a interprété les actions des personnalités féminines publiques comme les spectacles qui peuvent unifier des cultures provisoirement jusqu’au moment où ces femmes vont détruire cette unification. De plus, elle décrit que tout le monde a interprété les réunions des hommes intellectuels de plusieurs cultures comme un événement qui ne peut que bonifier et unifier des cultures. Elle parle spécifiquement des événements dont Léopold Sédar Senghor a fait partie, son mariage et son divorce avec Ginette Éboué et la réunion de Senghor, Aimé Césaire et Léon Gontran Damas. Le premier est un symbole de l’unification ratée des Africains et des Antillais, mais le dernier est une réunion harmonieuse où les trois ont discuté de leurs différences et sont arrivés à l’idée d’une identité raciale partagée, “The Senghor-Éboué symbol persisted not only in French political rhetoric but also in scholarship about the francophone world. Daniel Delas, for example, describes the divorce as ‘the failure of the hoped-for dialogue between Antilleans and Africans, a dream that today remains an invisible thread’… The gendered implications of Senghor’s and Ginette Éboué’s marriage as political metaphor are even more troubling when juxtaposed with the story of the harmonious meeting between Africa, the Antilles, and French Guyana embodied by Senghor, Césaire, and Léon Gontran Damas… In this version of history, African, Antillean, and Guyanese men negotiate their political and poetic differences to unite around the idea of a shared racial identity” (Joseph-Gabriel, 22). Dans son livre, Joseph-Gabriel vise à souligner l’importance des femmes noires dans l’empire français en étudiant leurs œuvres, focalisées à l’époque de la décolonisation des colonies françaises. Donc, je raconte leurs histoires et leurs visions pour les peuples des anciennes colonies parce qu’elles sont tellement importantes pour l’histoire de la France et ses anciennes colonies.
Paulette Nardal
En 1939, Paulette Nardal s’est embarquée sur la SS Bretagne, mais ce voyage de la SS
Bretagne était son dernier voyage quand elle a été attaquée par un sous-marin allemand. Nardal comme voyageuse du bateau a essayé d’échapper et en le faisant elle a subi de nombreuses blessures, mais quand le rapport qu’elle a écrit en demandant de l’aide financière est arrivé sur le bureau du gouverneur Georges Parisot, six ans après cet événement en 1945, il a refusé cette demande parce que la Martinique n’était pas une partie de la France métropole. En ce qui concerne la guerre, les colonies et les peuples colonisés n’étaient pas considérés comme des victimes de la guerre parce que la France ne leur avait pas donné de citoyenneté. Alors, dans le domaine de la politique, elle veut que la Martinique devienne politiquement d’un niveau égal à la France métropole.
Deux mois après que Nardal a été niée de l’aide financière, le même gouverneur Georges Parisot a fait des enquêtes sur les branches différentes de l’administration coloniale et il a demandé à Nardal des questions sur le féminisme colonial. Dans le rapport qu’elle a écrit, elle a donné des conseils pour améliorer le niveau de vie et les possibilités économiques pour les femmes martiniquaises. Elle a demandé plusieurs droits que les Françaises métropolitaines avaient obtenues, “…she asserted Martinican women’s rights to state protection and assistance as French citizens. She asked the administration to determine a minimum level of child support payments and to make welfare payments directly to mothers… extend its family welfare and maternity leave laws to Martinique and suggested the creation of educational programs to train women as social workers” (Joseph-Gabriel, 77). Typiquement, une féministe veut que les femmes soient entièrement libres, mais l’introduction des écoles pour enseigner aux filles d’être des épouses et des mères limite comment les femmes peuvent vivre. Alors, cette requête finale est un peu bizarre comme féministe et fait évident ses vues conservatrices, elle veut que les filles martiniquaises deviennent instruites pour bien agir comme des épouses, des mères et des citoyennes.
Huit ans après, en 1931, elle a écrit un guide de voyage de la Martinique pour l’exposition coloniale. L’exposition coloniale de 1931 était une exposition où la France a exhibé la “vraie” vie qu’on peut vivre, mais en fait cette exposition est un grand mensonge qui a utilize plusieurs récits pour représenter les colonies comme la France a voulu. Un de ces récits est un récit évolutionniste où la France représente les pays comme sauvages avant que la France les ait colonisés et “les ait améliorés.” Le deuxième de ces récits est un récit qui concerne la primitivisme où la France représente les peuples indigènes de ces pays comme des peuples qui “étaient restés à l’aube de l’humanité,” mais aussi qui sont des “peuples privés de celle qui fait un être humain.” Le troisième de ces récits est un récit différentialiste qui célèbre la diversité culturelle des colonies, mais aussi donne à la France “la responsabilité de préserver ces cultures.”
Le Palais de la Porte Dorée dit, “the evolutionist perspective (colonisers can be seen bringing the benefits of civilisation), the primitivist perspective (the colonial world is depicted as an Eden where humans live in communion with nature and animals) and the differentialist perspective (illustrating the variety of cultures from one end to the other of an empire where ‘the sun never sets’, as the British would say)” (Ndiaye, 2022). Un exemple particulier est la représentation des Kanaks comme des cannibales qui ont été changés par la France vers “des peuples civilisés.” En fait, la France a caché la suppression des peuples colonisés et la déguise comme une mission de “civiliser” ces peuples qui sont “barbares.” La décision par Nardal de participer en quelque partie de cette exposition est vraiment bizarre, mais dans le guide elle a donné à la Martinique un aspect positif, qui a représenté la Martinique comme une petite France dont les Français ne devraient pas avoir peur, mais en même temps elle a souligné l’histoire unique de la Martinique.
Elle a essayé de créer quelque chose de bon au lieu de quelque événement très raciste. Pendant l’époque de l’entre-deux-guerres, un des problèmes sociaux face aux Antillaises qu’elle a souligné est l’assimilation des Antillaises avec la société française. En 1929 Nardal a publié une nouvelle appelée En Exil pendant l’époque quand elle habitait à Paris. Cette nouvelle suit la vie quotidienne de Elisa, le personnage principal de la nouvelle, qui est une vieille Antillaise qui travaille comme un travailleur domestique. Nardal représente les difficultés des Antillaises en assimilant avec la France métropolitaine et les effets de la colonisation dans des manières subtiles. Dans la nouvelle, Elisa ne parle pas, mais elle a des pensées qui sont révélées au lecteur et elle porte des vêtements qui représentent son identité comme antillaise. Ce manque des paroles de Elisa est représentatif du fait qu’elle n’a pas une voix en France métropole parce qu’elle est antillaise, alors elle est perçue comme insignifiante par les Français. Mais, elle n’est pas une toile blanche qui ne pense jamais, en vivant cette vie en hiver froid et gris de Paris, elle souvient la Martinique et la chaleur que les souvenirs portent qui juxtaposent sa réalité et son pays natal. Un des vêtements qu’elle porte est sa coiffe, qui est quelque chose uniquement antillaise, “…the madras tête calandrée headscarf she wears… is made from the technique of calendering, which consists of painting the lighter parts of the madras with a mixture of chrome yellow and gum arabic in order to make the otherwise dull fabric more lustrous. Nardal mobilizes the symbol of a fabric that originated in India and became incorporated into Antillean modes of dress in order to emphasize the island’s history and culture beyond the sphere of its relationship with France and Africa” (Joseph-Gabriel, 66). En France métropolitaine, les Antillaises sont anonymisées et incomprises par les Français, Nardal représente cette incompréhension avec les regards fixés sur Elisa comme un objet exotique. Nardal riposte à cette anonymisation en nommant Elisa et en explorant ses pensées sur la vie qu’elle vit. Avec cette nouvelle, Nardal a donné de la représentation aux Antillaises et lui a donné une voix pour présenter aux Français que les Antillaises ne sont pas des objets exotiques à regarder. Toutes ces idées s’unit pour devenir une vision de l’autodétermination pour la Martinique et les peoples antillais.
Suzanne Césaire
Suzanne Césaire était une amie de Nardal, de plus elle est descendue du même bateau sur lequel Nardal s’est embarquée juste après. Joseph-Gabriel décrit les influences que Suzanne Césaire a eues sur les œuvres de son mari, Aimé Césaire, comme des “traces invisibles” qu’elle a marqué dans la version allemande de l’œuvre la plus célébrée de Aimé, Cahier d’un retour au pays natal. Quand le traducteur allemand, Janheinz Jahn, a eu besoin de conseil en interpretant des strophes de l’œuvre, Suzanne a offert une interprétation différente des autres traductions comme celles en anglais, alors pour les lecteurs allemands de Cahier, elle a laissé une trace invisible sur leurs esprits.
La première femme dont Joseph-Gabriel discute est Suzanne Césaire, épouse du plus connu intellectuel Aimé Césaire. Typiquement quand on parle d’Aimé, on utilise Césaire pour lui faire référence parce qu’il est le membre de sa famille le plus connu et cette convention le met dans une place d’importance. Contrairement à cette convention, Joseph-Gabriel utilise le nom Césaire avec le pronom féminin pour faire référence à Suzanne, alors qu’elle fait référence à Aimé avec son prénom. En le faisant, elle met Suzanne dans une place d’importance au-dessus de son mari, mais elle reconnaît que Aimé est une personnalité très importante de la négritude quand même. De plus, Joseph-Gabriel prépare le terrain pour expliquer pourquoi Césaire est une personnalité importante et courageuse d’une manière similaire à son mari. Joseph-Gabriel fait la même convention pour tous les autres Résistants sur papier et je suis cette même convention en écrivant ce papier. Césaire a fait ses œuvres les plus connues, ses essais de la revue martiniquaise Tropiques, pendant le régime de Vichy sous la surveillance du Collaborateur chargé des Antilles, Georges Robert. En outre, elle souffrait de complications médicales, ces complications ont donné aux Césaires une situation économique très compliquée, Césaire n’a pas eu un travail qui lui a donné des bénéfices médicaux ou des protections. Ce contexte fait un dessin très complexe et risqué où elle a fait ses critiques contre le régime de Vichy. Ses essais de la revue Tropiques sont des essais subversifs qui ont été déguisés comme des études ethnographiques par Leo Frobenius.
Ces essais ont demandé de l’autodétermination culturelle et politique aux Martiniquais. Finalement, la revue a été interdite par le lieutenant Luc-Marie Bayle et elle a écrit une letter ouverte pour le viser en critiquant la censure de la revue. Similaire à Nardal, Césaire a une vision pour les Antillais de l’autodétermination, en ce qui concerne la culture Antillaise, elle veut la même idée de Nardal, “For both women, assimilation was a destructive myth that erased Antillean history and cultural production and espoused narrow and exclusionary notions of Frenchness” (Joseph-Gabriel, 61). Pour Césaire la libération des Antilles est une question avec une double réponse, une réponse politique et une réponse culturelle. Quand les Césaires sont arrivés en Haïti en 1944 comme des ambassadeurs culturels pour la France, le système d’éducation y utilisé a été un système soutenu par les États-Unis avec l’enseignement de l’anglais comme un besoin. Ce système a eu le but de donner aux États-Unis beaucoup plus de pouvoir sur l’Haïti, mais Césaire, avec une étendue de l’autodétermination augmentée avec Haïti, a écrit un rapport non-publié a Ponton, “In her report to Ponton, Césaire reflected on the political imperative behind her seventeenth-to-twentieth-century French literature courses at the Université d’état d’Haïti. She emphasized the importance of these courses in reinforcing the Haitian elite’s relationship to French culture. Repurposing the language of the colonial administrators who had sponsored her trip, Césaire ascribed this urgency to the dwindling prestige of the French educational system in the face of pro-American educational policies… Césaire explained to Ponton the ‘Americanization’ of Haiti as she saw it unfold in the education system. She pointed out the politically strategic nature of ostensibly well-meaning gestures…” (Joseph-Gabriel, 41-42). En ce qui concerne le créole, Césaire croit que le créole comme patois du français est quelque chose qui est lié avec la culture française, elle le voit comme des chaînes. Bien que ce sentiment en insistant sur l’utilisation du système d’éducation de France puisse être interprété comme une contradiction à l’autodétermination, je crois que ce sentiment marche avec sa vue de l’avenir des Antilles dont je vais discuter plus tard.
Un concept que Césaire a mentionné dans ses œuvres est le concept de “seer” (“voyant”), “As Carole Boyce Davies writes, ‘In Caribbean context, seeing refers to having a high-level vision, the ability to see and read, that is, interpret beyond the given, into the past, in the present, and into the future’” (Joseph-Gabriel, 46). Dans son essai final de Tropiques, appelé “Le grand camouflage”, elle prend le rôle de la voyante en observant les Caraïbes comme un groupe avec une seule culture, pas comme des îles séparées. Les lettres privées de Césaire expliquent ses idées pour une culture antillaise, “In a curious move in her letter to Gauclère, she declares on one
page her desire to see a myth of a newly defined Antillean come to fruition and on another page that she does not dream of creating a new myth” (Joseph-Gabriel, 49). Cette contradiction présumée n’a pas du sens, mais je discute de cette déclaration d’un nouveau mythe qui n’est pas neuf est une partie de son idée de l’avenir de la culture antillaise. Elle veut que cette culture se construise sur les fondations de la culture africaine et de la culture française déjà accumulées, avec toutes les îles des Caraïbes comme une seule culture unifiée. Elle pense que ce serait destructif de laisser ces fondations pour construire une autre culture entière juste dans le but de
rejeter la culture africaine et française.
Dans les essais de Tropiques, elle a vu la libération comme l’assimilation, “For Césaire, liberating Martinique required addressing cultural assimilation, the result of centuries-old racist colonial policies. In her essay ‘Malaise d’une civilisation’ she cites eighteenth-century ordinances that sought to stifle upward class mobility for enslaved and free people of color by regulating dress and access to nonagricultural work. Césaire argues that by barring enslaved people’s entry into the middle and upper classes, the colonial status quo ultimately made freedom synonymous with assimilation into these classes…” (Joseph-Gabriel, 34). Je trouve que quelque chose qu’elle veut éviter est l’évolution de la culture antillaise vers une culture qui n’est que composée des éléments des autres, une culture qui n’est pas unique. Elle ne veut pas que cette culture devienne une autre culture française, ni une culture seulement africaine. La culture africaine est une culture du passé, une culture qui lie avec les origines des peuples antillais, mais la culture française est une culture du présent, une culture qui lie avec la France et qui est facile de s’attacher pour les Antillais. Elle veut que la culture antillaise devienne une culture qui regarde vers l’avenir et devient une culture unique dans le monde. Son insistance à utiliser le système d’éducation français lie avec sa vue des Antilles, je crois qu’elle veut que la culture antillaise prenne ce qu’on a déjà et évolue vers une nouvelle culture, un nouveau mythe.
Eugénie Éboué-Tell
D’une manière similaire à Suzanne Césaire, Eugénie Éboué-Tell était éclipsée par son
époux, Félix Éboué, l’ancien administrateur colonial du Tchad. Félix Éboué était le personage principal qui a déménagé du personnel de la Résistance à travers l’Afrique. Bien que Félix était le chef des mouvements des Résistants à travers l’Afrique, Eugénie était parmi peu de peoples qui ont connu ces mouvements. Les deux ont créé une vision pour les peuples colonisés dans le monde de l’après-guerre où les peuples colonisés prennent la citoyenneté française pour eux-mêmes et ils se tiennent debout sur un pied d’égalité avec les Français de la France. Quand Éboué-Tell a fait campagne pour un siège dans le sénat français, elle a utilisé le nom de Félix et l’opinion publique positive sur lui pour gagner son siège comme représentante de la Guadeloupe.
Elle n’a qu’utilisé son nom pour le but de gagner son siège, y compris elle a continué la vision des peuples colonisés qu’elle a fait avec son époux et elle a ajouté des idées à la vision, par exemple une augmentation des droits pour les femmes colonisées en particulier. Après qu’elle a été élue au sénat français en 1948, elle a utilisé le fait que les peuples colonisés ont combattu pour la France pendant la deuxième guerre mondiale pour promouvoir l’idée de la citoyenneté française pour les peuples colonisés. De plus, elle a joué un rôle moteur en introduisant une clause dans la constitution de la quatrième république qui a interdit la discrimination contre les peuples colonisés, “Éboué-Tell’s amendment specified that the absence of a French statut civil ‘can under no circumstance constitute a motive to refuse or limit the rights and freedoms that accompany the status of French citizenship’” (Joseph-Gabriel, 87). Quand Éboué-Tell a visité les États-Unis, elle a été interviewée par des journalistes Afro-Américains, dans ces interviews elle a pris un programme comme une femme noire qui prend la citoyenneté française pour elle-même. Mais, ces journalistes n’aimaient pas ce programme, ils ont dit qu’elle se soumet à la France et à l’identité de l’Européenne blanche.
Quand les journaux ont fait des rapports sur l’événement, ils ont dit qu’elle n’a pas compris le but de la question qu’ils ont posée, mais en réalité, elle ne leur a pas donné la réponse qu’ils ont voulue. Éboué-Tell a eu une vision unique pour la citoyenneté des peuples noirs dans l’Union française qui ne correspond pas à l’identité noire qui était définie par les Afro-Américains par la lutte pour l’indépendance. Cette identité américaine a créé une binaire raciale avec la population et l’identité noire d’un côté et la population et l’identité blanche de l’autre côté. De plus, l’identité afro-américaine veut que les Afro-Américains prennent l’identité africaine et rejettent l’identité américaine, l’identité des peuples qui ont pris leurs ancêtres de l’Afrique pour les réduire en esclavage. Éboué-Tell et sa vision de l’identité afro-française n’ont pas cette binaire qui peut diviser les populations raciales de la France, sa vision est une vision de l’Afro-Français qui est opposée à l’idée que l’Hexagone représente uniquement l’Européen blanc. En pregnant l’identité française pour elle-même, elle oppose directement l’identité afro-américaine et elle définit une identité afro-française qui ne conforme pas seulement avec l’identité française, comme les journalistes afro-américains se sont dit, ni seulement avec l’identité africaine.
En 1946 elle a écrit un article qui contient sa vision de l’autodétermination pour les Antilles et l’Afrique, elle veut que les deux puissent développer sans influence et violence par l’empire colonial français. L’utilisation du mot “développer” peut indiquer un sens de la primitivité vers les anciennes colonies, mais Walter Rodney décrit ce mot comme, “‘[Development] implies increased skill and capacity, greater freedom, creativity, self-discipline, responsibility, and material well-being’” (Joseph-Gabriel, 104). La première étape pour l’autodétermination était que la France doit donner la citoyenneté française aux peuples de l’Union française, cette action de donner la citoyenneté reconnaîtrait les cultures qui font partie de l’Union française et dirigerait aux relations harmonieuses entre les deux. Un des arguments qu’elle a utilisé a représenté les actions des colonies pendant la Deuxième Guerre mondiale comme étant quelque chose qui fait des colonies les héritières des idéaux de la République française. Elle croit que la diversité des cultures autour du monde et dans l’Union française est quelque chose qui peut enrichir le monde et conduire le progrès global. De plus, elle croit que l’uniformité est une menace qui travaille contre le progrès global, dans le contexte de la France et l’Union française, cette uniformité correspond à une identité française sans l’influence des colonies. En outre, elle croit que l’autodétermination politique n’est pas la même chose que l’indépendance quand les États-Unis ont fait évident leur intérêt dans les Caraïbes. Si les Caraïbes étaient sous le règne des États-Unis, elles auraient été “indépendantes” mais aussi elles auraient été exploitées économiquement. La vision de Éboué-Tell est une vision del’autodétermination où l’Union française est d’un niveau égal avec la France et que les peoples de l’Union française peuvent prendre la citoyenneté pour eux-mêmes et définir une nouvelle identité comme une fusion de la culture des peuples des anciennes colonies avec la culture française.
Jane Vialle
Pendant que Éboué-Tell faisait partie de l’assemblée nationale, elle a trouvé une alliée avec la représentante de Oubangui-Chari Jane Vialle. Les deux ont combattu, en utilisant les idées et les mots de la république française, pour convaincre l’assemblée nationale qu’une amélioration des droits pour les peuples colonisés serait bonne pour la France et ses colonies. Pendant sa fonction dans l’assemblée nationale, Vialle a utilisé ses actions passées pendant la deuxième guerre mondiale pour montrer le fait que la sousveillance n’est plus nécessaire et qu’on doit discuter des problèmes en public, sans cacher quelque partie de ces problèmes.
Comme partie du sénat, elle a gagné les fonds pour acheter deux foyers et les réadapter vers des logements pour les étudiants d’outre-mer qui n’a pas pu obtenir de l’aide du gouvernement. D’une manière similaire à la vision de Éboué-Tell, Jane Vialle a eu une vision pour l’Union française de l’interaction culturelle entre la France métropolitaine et les cultures de l’Union française. De plus, elle veut qu’on évite l’assimilation d’une culture envers l’autre et qu’on ne perçoive pas ni une culture ni l’autre comme supérieure ou inférieure. En outre, cette interaction serait conduite par les femmes ; les femmes seraient les préservateurs des coutumes traditionnelles et aussi les chefs qui conduiraient la fusion de ces coutumes avec la culture française. Elle prend la définition d’une mère qui élève les enfants comme quelque identité qui limite les femmes et l’inverse. Dans sa vision, les femmes sont responsables d’élever les peuples qui vont prendre des positions de pouvoir ; cette vision définit les femmes comme les peuples les plus importants dans le monde qui ont vraiment du pouvoir. Pendant sa fonction comme partie de l’Assemblée nationale, elle a travaillé d’arrêter plusieurs mesures que l’administration coloniale a utilisées pour bien maîtriser les peuples colonisés. Une de ces mesures était la création d’une classe des peuples colonisés à qui on enseignait que la France et sa culture sont supérieures à celles des colonies et qu’il doit faire passer le mot de ce fait ; ces peuples sont les évolués. Après que Vialle est devenue partie de l’Assemblée nationale, elle a conduit les évolués vers le but d’augmenter l’autodétermination des peuples de l’Union française. Un autre outil de l’administration coloniale était l’installation des enfants métis dans les orphelinats pour les transformer vers “des sujets productifs des colonies.” Spécifiquement, Vialle, qui est métisse elle-même, a travaillé à étendre les lois de la paternité vers les colonies dans le but de permettre aux enfants métis de faire les recherches de la paternité pour gagner du soutien financier. Les enfants métis occupent un espace liminaire où ils sont rejetés d’un côté et ne sont pas acceptés de l’autre côté, alors l’allongement des lois de la paternité reconnaîtrait cette classe des enfants dernièrement non reconnus. Elle s’est opposée aussi au fait que ces enfants apprennent à mépriser leur côté noir et à envier leur côté blanc.
Les enfants métis
Pour donner un peu plus de contexte et souligner l’importance des actions de Jane Vialle, Andrée Blouin et Aoua Kéita, je montre un exemple d’un outil utilisé par l’administration coloniale, les orphelinats pour les enfants métis. Souvent les femmes africaines dans les colonies étaient des servantes, elles étaient des travailleuses domestiques, mais elles étaient aussi des objets sexuels pour les hommes français qui les ont embauchées. Alors, quand elles tomberont enceinte inévitablement, ces hommes français les forçaient à partir de chez eux avec l’enfant. Souvent ces enfants métis seraient pris de leurs mères pour les installer dans des orphelinats où ils seraient dégradés. Ces orphelinats étaient conduits par des prêtres et des religieuses ; dans ces orphelinats, les enfants ont été brutalisés par la famine, les conditions de vie peu hygiéniques et le châtiment corporel. Les enfants ont été enseignés qu’il n’y a pas de relations sexuelles entre les hommes français et les femmes africaines et ils ont reçu la citoyenneté française pour être endoctrinés par les idéaux de la République française. France 24 a interviewé plusieurs orphelins et cette interview a révélé plusieurs détails sur les orphelinats. L’histoire de André Manket soutien la déclaration que ces orphelins a été enlevés, “He has tears in his eyes when recounting his kidnapping, ‘They came to look for me in my fishing village of Anono and took me by force. I was seven years old. My auntie was crying,’… He remembers arriving in Bingerville surrounded by two colonial guards. They said, ‘Guerard, the name of your father, is finished. From now on, you will take the name of your mother.’ André was also given a number: the 39th” (France 24, 2020). L’expérience de Manket révèle deux choses, l’administration coloniale a cherché ces enfants en particulier parce qu’ils sont métis et ces enfants étaient déshumanisés en recevant un nombre pour être identifiés. Un des survivants compare cet enlèvement avec un système standardisé, “‘We were treated like bastards,’ added Philippe Meyer. ‘They knew what they were doing. They had legalised a system: have children, then send them to the home’” (France 24, 2020). Un des problèmes encore présent est que ces survivants veulent trouver qui sont leurs pères français, mais le processus légal de les trouver est trop complexe avec beaucoup de murs qui ne permettent pas aux survivants de trouver leurs pères. En 2019, la Belgique a créé un précédent dans l’Union européenne quand elle a présenté ses excuses aux enfants métis dans les anciennes colonies et a ouvert ses archives vers le public pour permettre aux survivants de trouver leurs pères. Alors, les survivants français demandent à la France de leur présenter ses excuses et leur ouvrir les archives.
Andrée Blouin
Une de ces enfants métisse qui a habité dans un orphelinat est Andrée Blouin, quand elle a eu 17 ans, elle et sa deux amis ont fui d’un orphelinat catholique pour vivent une vie libre ; en fuyant l’orphelinat elle s’est rendu compte que la barrière qui a entouré l’orphelinat avait le but de contenir les orphelins, et pas le but de protéger les orphelins. Comme les autres orphelins, pendant qu’elle était à l’orphelinat elle a été identifiée par un nombre. Plus tard dans sa vie, elle s’est mariée avec des hommes blancs français, mais tous les mariages ont fini avec le divorce ou l’abandon. Pendant son deuxième mariage, elle a eu un enfant qui est appelé René, mais son homme était vraiment violent et raciste, et le système colonial n’a pas permis aux peuples colonisés d’avoir les médicaments importants. Alors quand René est tombé malade de la malaria, il n’a pas acheté de médicament et René est mort par conséquent. Pour améliorer les conditions de vie pour les peuples de l’Union française, elle a fait partie du gouvernement du Congo. Malheureusement, le monde de l’ouest n’avait pas pouvoir comprendre le fait qu’une femme, particulièrement une femme qui n’est pas blanche, a gagné une position du pouvoir. Alors elle a été le sujet de plusieurs comparaisons aux danseuses de cabaret, aux courtisanes et aux maîtresses des hommes politiques par les journaux américains. Quelque chose de particulier sur sa vie est le fait que son autobiographie n’est pas écrite par elle-même, Jean MacKellar l’a écrite; pendant que Blouin a habité en exil à Paris, elle a été interviewée par MacKellar. Alors l’autobiographie n’est pas vraiment une autobiographie et les mots qui sont utilisés pour décrire des moments sont dramatisés. Un moment particulier dans ce livre, My Country, Africa, est le moment où Blouin s’est rendu compte qu’elle voulait être une femme politique, “‘I had no idea that [Sékou Touré] would become the catalyst of my political commitment. This took place at a moment so clear, so overwhelming that it was like a mystical conversion. I was in a humble African shop in Siguiri. …As I waited for my change I raised my eyes to the poster photograph that was on the wall behind the shopkeeper. … A spirit, a light, a recognition—I hardly know what to call it—came over me. The eyes that looked into mine challenged me. I felt sure I heard words spoken, ‘Why are you on the other side, in this struggle? Why are you against us?’” (Joseph-Gabriel, 129). Dans cette représentation, sa décision d’être une femme politique est comme une révélation qui est devenue de Dieu, mais en réalité cela n’est pas le cas. Parmi tout ce livre, Blouin est représenté comme la seule Africaine à faire quelque chose ; MacKellar représente toutes les autres Africaines comme des femmes qui ne sont que définies par le fait qu’elles sont des victimes de la colonisation. Parce que cette représentation est tellement dramatisée, un homme politique que Blouin a connu, Henri Lopes, a écrit une reinterpretation déguisée comme une histoire fictive Le lys et la flamboyant. Dans cette interprétation, il représente les événements de la vie de Blouin beaucoup moins dramatisés. En ce qui concerne l’exemple dernier, ce même moment est raconté pendant une conversation sans divinité. Mais, il y a un problème avec les deux représentations, ils ne sont pas vraiment les mots de Blouin, alors les deux déplacent Blouin comme la narratrice de sa propre vie et la font comme une étrangère dans son histoire. Blouin a une vision qui est différente aux autres femmes présenté dans ce livre, où les autres femmes disent qu’on doit prendre la citoyenneté française pour être au niveau égal avec les Français, Blouin est un exemple de quelqu’un qui a tenté de prendre cette citoyenneté, mais la société ne l’a pas accepté. Dans My Country, Africa, les deux côtés de Blouin sont représentés comme deux oppositions d’une binaire, son côté africain est représenté par sa mère et la féminité, par contre son côté français est représenté par son père et la masculinité. Cette binaire est vraiment différente d’autres représentations de la citoyenneté entre l’Union française et la France qui prennent une position d’un mélange des deux identités. L’identité que Blouin décrit est une identité panafricaine qui permet à tous les Africains d’unifier sous une position anti-coloniale.
Aoua Kéita
Aoua Kéita avait une expérience très différente de celle d’autres enfants métis, Kéita a prospéré dans les établissements éducatifs pour les enfants métis. Une de ses premières expériences de la solidarité communautaire a eu lieu à l’école métisse quand son père et son frère la soutiennent après qu’elle a été tyrannisée par d’autres élèves. Elle a eu les notes les plus hautes dans le Soudan français et elle a été admise à la faculté de médecine dans le programme de la profession de sage-femme. D’une manière très différente de Blouin, Kéita a habité avec sa famille et avait leurs soutiens pendant son enfance. Après qu’elle est devenue une sage-femme, elle a été assignée a la région de Gao où elle a aidé de construire une maternité et une filiale de l’Union Soudanaise du Rassemblement Démocratique Africain (USRDA). Pendant la journée elle a aidé à mettre au monde plusieurs bébés et pendant la nuit elle a tenu des réunions pour enseigner aux femmes africaines rurales leurs droits de voter, d’assembler et d’être entendues. De plus, elle s’est inscrite plusieurs femmes pour voter y compris des femmes sous l’âge légal de voter parce qu’elles étaient des mères et des mariés qui étaient des parties importantes de leurs communautés. En essayant d’arrêter ceux qui créaient des mouvements de la base, l’administration coloniale a réassignée les membres du Rassemblement Démocratique Africain (RDA) du Soudan français aux autres régions de l’Afrique. Cette action comme moyen de dissuasion de la décolonisation par l’administration est vraiment bizarre parce que cette réaffectation n’a pas arrêté les membres du RDA, au contraire la cause du RDA a diffusé vers d’autres regions d’Afrique. L’administration a rabaissé aussi les membres du RDA en les appelant des termes de l’infantilisme comme des enfants terribles ou des coquins. Pendant qu’elle était assignée à la région de Niono, la maternité est devenue un lieu de connaissance pour les femmes rurales et pendant qu’elle était assignée à la région de Nara, elle a créé le même lieu de connaissance chez elle. Dans son domicile, elle a changé un lieu domestique, un lieu qui a enchaîné historiquement les femmes à une position d’infériorité, vers un lieu de l’éducation qui a élargi les perspectives des femmes africaines rurales. Au début quand elle a été réassignée à la région du Sénégal de Casamance, la stratégie de l’isolation par l’administration a marché, mais bientôt après elle s’est résolue de diffuser son programme anticolonial au Sénégal. Kéita a accompli politiquement plusieurs choses d’importance, elle a été nommée partie du comité chargé avec la responsabilité d’écrire une première version de la constitution de la République soudanaise, le futur Mali indépendant. Puis elle s’est présentée comme député de l’Assemblée nationale du Mali et elle a poussé des lois pour réformer le mariage et donner aux femmes plus de droits. Son autobiographie, Femme d’Afrique : La vie d’Aoua Kéita racontée par elle-même, est vraiment différente d’autres autobiographies des Africaines. Elle ne mentionne pas souvent sa vie privée, plutôt elle s’est focalisée sur sa carrière politique. Bien qu’elle ait gagné un Grand prix littéraire d’Afrique noire, le fait que l’autobiographie est tellement différente est peut-être la raison pour laquelle son autobiographie ne fait pas partie du critère des femmes africaines. Typiquement, quand on imagine le critère des femmes africaines, on imagine Mariama Bâ avec Une si longue lettre, Aminata Sow Fall avec La Grève des bàttu et Ama Ata Aidoo avec Our Sister Killjoy, mais Kéita et son autobiographie manquent de ce critère. Beaucoup de ces œuvres se focalisent sur l’espace domestique pour les femmes africaines, alors il y a peut-être une attente que les écrivaines africaines ne parlent que de l’espace domestique et non pas de la politique. Dans son autobiographie, Femme d’Afrique, Kéita se décentre pour donner aux femmes africaines rurales une voix, mais elle ne prend pas leurs voix, plutôt elle leur permet de parler a travers elle. Les femmes dernièrement étudiées comme Césaire, Nardal, Éboué-Tell et Vialle ont donné une voix à une élite instruite et urbanisée à Paris. Dans le titre, Femme d’Afrique, elle se décentre de l’individu et établit son identité comme une Africaine parmi d’autres Africaines qui l’ont aidée de former son identité et sa carrière politique. Dans le sous-titre, La vie d’Aoua Kéita racontée par elle-même, elle utilise la troisième personne pour renforcer qu’elle n’est pas la seule impulsion de sa vie. Dans le texte, elle décrit plusieurs événements de sa carrière politique d’une manière heure par heure et elle se positionne comme un griot pour les femmes africaines. Pendant sa vie, son idée de la citoyenneté pour les femmes africaines changeait de temps en temps. Au début, elle a cru que les Africains pouvaient prendre les idéaux de la France révolutionnaire et les combiner avec la politique anticoloniale du RDA, même elle a brodé le tricolore sur le drapeau du USRDA et elle voit la citoyenneté comme une identité qui évolue continuellement. Après qu’elle a obtenu la citoyenneté française, elle s’est rendu compte que cette identité ne marchera pas. Un des aspects de la citoyenneté française pour les Africains qui l’ont gagnée est qu’on ne peut que voter dans les élections françaises et on ne peut plus participer dans la politique locale. Donc, elle a trouvé la citoyenneté et les lois françaises trop limitées et qu’elles ne collaborent pas bien avec les besoins des femmes africaines, alors elle a renoncé à sa citoyenneté française. En lui renonçant, elle fait une grande déclaration que la citoyenneté ne définit pas quelqu’un, mais que c’est une identité qui change souvent ses appartenances et qui se redéfinit souvent. Contrairement à ces autres femmes étudiées, Kéita n’a pas cru seulement dans les idéaux de la République française, mais elle a cru qu’une autre communauté avec une identité évoluant est possible pour les femmes africaines.
La conclusion
En analysant les histoires de ces Résistants il y a plusieurs points principaux à noter. Les Résistants sur terre ont traversé plusieurs horreurs en risquant la possibilité de la mort. André Amsalem a appris que la guerre est une situation où on doit tuer si on ne veut pas mourir. Pierre Gauthier était témoin au traitement des soldats allemands et des prisonniers capturés par les Allemands pendant cette guerre et était frappé mentalement par résultat. Jane Vialle a été discriminée curieusement par le Gestapo en agissant comme l’origine des mouvements parmi la région de Provence-Côte d’Azur. Tous les trois ont combattu pour regagner les idéaux de la République française et il faut qu’on les honore comme des héros qui ont sauvé le monde de la menace des Allemands nazis. Les Résistants sur papier ont combattu comme des femmes politiques, des écrivaines et des philosophes pour gagner plus de droits pour les peuples des anciennes colonies de France en imaginant des visions différentes pour eux. Paulette Nardal avait une vision pour la Martinique de l’autodétermination, d’une Martinique avec plus de pouvoir politique d’un niveau égal à celui de la France. De plus, elle voulait que les Antillais ne se conforment pas aux attentes culturelles et sociales de la France. Son amie, Suzanne Césaire, est d’un niveau d’importance égal avec son époux et a marqué définitivement Cahier d’un retour au pays natal. Sa vision, similaire à celle de Nardal, est une vision de l’autodétermination pour les Antilles et d’une création d’un nouveau mythe pour les Antillais. Eugénie Éboué-Tell avec son époux ont créé pour les peuples des anciennes colonies africaines une vision d’une identité afro-française qui ne rejette pas le côté africain ni le côté français de ces peuples. Après que son époux est mort, elle a continué de diffuser et travailler pour atteindre cette vision comme femme politique. Son alliée Jane Vialle a utilisé ses expériences comme partie de la France libre pendantla guerre pour souligner l’importance des conversations ouvertes pour améliorer les conditions de vie pour les peuples des anciennes colonies. De plus, elle a focalisé à donner de l’aide aux enfants métis parce qu’elle était métisse elle-même et elle a ressenti les mêmes difficultés. Sa vision était une vision de l’interaction culturelle dirigée par les femmes sans assimilation d’une culture avec l’autre. Un de ses enfants métisse qui a subi plusieurs instances de la maltraitance est Andrée Blouin, femme politique tellement importante pour le Congo. Sa vision est différente de celle des femmes mentionnées plus tôt, sa vision de la citoyenneté pour les Africains décrit une nécessité de prendre la citoyenneté pour eux-mêmes. Sa vision est une vision d’une identité panafricaine qui permet aux Africains d’unir contre la colonisation. Aoua Kéita a une vision similaire à celle de Blouin, mais avec des expériences formatrices très différentes, en gagnant les notes les plus hautes comme partie de l’école pour les enfants métis. Sa vision prend les idéaux de la Révolution et elle a défini une identité pour les Africains qui change très souvent, c’est une identité qui ne doit pas conformer à une culture ou à une autre. C’est important que les Résistants sur papier deviennent une partie de la critère des Résistants parce qu’ils sont aussi importants pour l’histoire de la France. De plus, ces femmes étudiées doivent devenir une partie du discours sur les écrivains français percutants.
Colin Hogan is a graduate of Michigan State University, holding bachelor’s degrees in both Astrophysics and French. He has studied French for nearly eight years and spent two months studying abroad in Tours, France. As an astrophysicist, he contributed to a research group that utilized the MSU observatory for data collection. Passionate about both science and language, Colin hopes to incorporate both fields into his future career, with a particular interest in translating from French to English. He plans to enter the job market immediately and is considering applying to graduate school in a future application cycle.